me fuis pas, je sais que tu m'aime !



La sonnerie venait tout juste de sonner. J’étais soulagé, car si elle ne venait pas retentir dans la minute même, je crois que je serais quand même parti de ce cours, car y assister c’était comme un suicide et me regarder y participer aurait été une non assistance à personne en danger. Mais tout le monde sans sortait vivant, sauvé par ce drôle de bruit inventé par je ne sais trop qui. Enfin s’il avait été inventé par quelqu’un. Bref, j’étais en train de me poser des questions existentiel, il fallait vraiment que je sorte de cette salle qui puait la transpiration et qui commençait vraiment à me donner des hauts de cœur. Je vérifiais à ne rien avoir oublié, mais tout était là, juste une simple pochette en plastique qui se trouvait dans ma main, car après tout les sacs étaient passé date et faisait beaucoup trop sérieux à mon goût et les sacs à main était pour les filles et j’étais beaucoup trop viril pour ça. Pour le peur d’affaires que je transportais, cela me suffisait amplement.

Ma pochette à la main, je vins me fondre dans la masse de gens qui avait remplit ce couloir à une vitesse folle. Une autre preuve que les lycéens ne pourraient pas rester une seconde de plus à l’intérieur d’une salle qui sens le travail. Je préférais marcher, dire bonjour à des gens qui me tenais leur main comme s’ils voulaient du pain, mais bon j’avais dut les voire une ou deux fois, mais je n’étais pas spécialement ami avec eux. C’est ça quand on est populaire.
Un petit sourire vint alors apparaître sur mon visage et mon regard vint se déposer sur une tête blonde, tout au fond du couloir, s’apprêtant à sortir d’une salle. J m’étais alors empressé de marcher dans le but de venir au plus vite vers elle, pour lui barrer la route. Je n’avais pas spécialement de raisons de faire ça, mais ça m’occupait et j’aimais tellement lorsqu’elle se mettait en colère que je voulais à tout prix voir ça aujourd’hui. Ça me manquait tellement.

« Hey ! Salut Blondie ! Comment tu vas ? »

Je savais que mon petit sourire de parfait chieur avait tendance à l’énerver et je n’avais d’ailleurs pas la peine de prononcer une seule parole pour l’entendre geindre à vingt kilomètres. Les filles qui n’osent pas avouer qu’elles m’adorent se mentent à elles même et ça me désolé tellement que j’essaye de leur montrer la vérité en face.

« Belle journée tu ne trouve pas ? »

J’essayais de trouver une fenêtre pour voir si effectivement, il faisait beau, mais en vint, rien. Ce n’était pas bien grave, car en fin de compte je venais de lui ensoleiller sa journée rien qu’en me positionnant devant elle. D’ailleurs, je ne comptais pas la laisser passer tout de suite. Les gens pouvaient toujours la regarder d’un air moqueur, j’en avais que faire. Je n’arrivais toujours pas à croire comment une aussi belle fille avait put autant se dégrader en rejoignant un club miteux. C’était tellement du gâchis !

Toute la journée, Quinn est passée de salles en salles enchaînant les cours avec plus ou moins d'attention et d'assiduité pour les professeurs s'étant relayés devant elle. Et il faut dire que lorsqu'elle entendit enfin la sonnerie venant la libérer de l'avant dernier cours de sa journée, la jolie tête blonde afficha un sourire des plus évocateur et pour cause : dans moins de deux heures maintenant, elle irait rejoindre ses amis du Glee Club et pourrait alors enfin passer le moment le plus agréable de sa journée!! Bien sûr lorsqu'elle dit cela, Quinn veut bien entendu parler des répétitions et des cours de chants qu'elle prend avec ses amis; et même si au départ, il lui a fallu un temps d’adaptation après avoir rejoint ce club que tout le monde ici trouve ringard, aujourd'hui la jeune fille est fière et heureuse de passer ce moment à faire quelque chose qui lui plait vraiment le : chant. En parlant de moment agréable celui qui arrive dans quelques instants est à l'inverse de tout se que je viens de vous racontez et pour cause, alors que Quinn discutait avec quelques amies à la sortie des cours, ces dernières la laissèrent subitement avec un petit rire moqueur et avant même qu'elle ne comprenne ce geste, la jolie blonde vit arrivé Drew, toujours affublé de son sourire aussi narquois que provocateur et que Quinn ne pouvait supporter. A peine le jeune homme arrivait à sa hauteur, le sourire disparut rapidement de son visage et rien que le surnom qui lui donna provoqua chez elle un frisson qui lui parcouru tout le corps ... et n'allez surement pas imaginer que cette sensation est agréable, loin de là d'ailleurs. Sans rentrer dans les détails, Quinn est l'une des nombreuses filles s'étant faites avoir par le sourire et la belle gueule de Drew et depuis ce jour, elle s'en veut énormément d'être tomber dans le panneau aussi facilement. Bref lorsque le jeune homme arriva à sa hauteur et à peine avait-il ouvert la bouche que la journée de la jolie blonde s'en trouvait légèrement gâchée :

- De un je t'ai déjà dit que je n'étais pas et que je ne serais jamais TA Blondie, ni rien d'autre d'ailleurs! Et de deux, depuis que tu es là NON la journée n'est pas belle ... Donc tu vas me laisser à ma petite vie et toi, tu vas te trouver une autre fille avec qui coucher.

Le ton se faisait sec et froid, autant en colère contre lui que contre elle d'ailleurs, Quinn ne voulait absolument pas argumentait plus que cela avec Drew; seulement passé son chemin et oubliait le plus vite possible cet entrevue qu'elle n'aurait d'ailleurs voulu pour rien au monde. Mais malheureusement pour elle, elle savait que le jeune homme ne se contenterait pas de cela et voulu d'ailleurs coupé court en le contournant et en reprenant son chemin dans le couloir. a

me fuis pas, je sais que tu m'aime !


De marbre. Voilà dans ma situation actuelle. Juste mon petit sourire restait collé à mon visage à son plus grand désespoir. La voir s’énerver ainsi m’amusait beaucoup et je n’arrivais à comprendre pourquoi elle me détestait tant que ça. C’est vrai que j’ai une tête à claque, beaucoup de gens me l’ont dit, mais nous n’avions passé juste une nuit ensemble et cela lui a suffit pour limite, ma haïr. Savoir qu’elle regrette d’avoir faire ça avec moi et une situation des plus amusantes.
Le surnom que je lui avais attribué je l’adorais, mais elle n’était pas du même avis que moi, ce qui m’attristait en soit, car j’avais mis du temps à lui en trouver un ! En fait en y repensant, pas tant que ça. Elle était blonde et « blondie » était un raccourci de « blondinette », car si je me cassais la tête à employer un mot trop long je n’aurais même pas le temps de le finir qu’elle aura déjà décampé à la vitesse de la lumière. En fait il ne lui fallait pas plus que ça pour décamper aussi vite, ‘était un peu du « suis moi je te fuis » là, mais ça ne me dérangeait pas. Je ne courrais jamais après les filles à part pour les faire chier comme avec ma petite Quinny.
Les mots qu’elle avait prononcé d’une froideur sans nom aurait put m’arrêter, mais en vint. Elle était loin d’être effrayant et c’est donc avec un grand enthousiasme que je marchais dans le couloir afin de lui attraper le poigner vu qu’elle avait profité d’un petit moment d’inattention de ma part pour essayer de disparaître de ma vu.

« Mais Quinny ne t’en va, tu vas finir par me blesser tu sais » Un énième petit sourire narquois apparut, même si j’avais des doutes qu’il est à un moment ou un autre, disparut. « Tu sais, il ne faut pas avoir honte d’avoir fait « tu sais quoi » avec moi. Tu devrais d’ailleurs en avoir fière » J’accentuais alors mes paroles muni d’un petit clin d’œil.

Je savais qu’elle avait peur que quelqu’un le sache et sûrement les gens qui se trouvaient dans son maudit club. Des gens qui m’ont toujours fait rire. Je crois d’ailleurs que MA blondie était la seule personne que je slusher pas, quant bien même c’était très tentant parfois, mais ça casserait sûrement tout mon petit jeu de séduction.
Un soupir vint s’échapper de ma bouche lorsque je m’aperçu qu’une fois de plus elle s’était échappé. Je me retrouvais alors marcher à ses côtés, le sourire aux lèvres, en train de discuter en sa compagnie comme si nous étions ami alors qu’elle ferait tout pour me voir disparaitre.

Drew a le chic pour trouver des surnoms complétement dénués de sens et, pour le coup, n'ayant aucun autre rôle que de faire rugir de colère Quinn et une fois de plus alors que la demoiselle voulu passer outre sa présence, ce dernier la rattrapa et lui prit le poignet pour l'empêcher de se défiler de nouveau. Elle se libéra alors de son emprise et balança littéralement le bras du jeune homme en arrière comme si elle venait de toucher quelque chose d'affreux, après quoi elle l'écouta de nouveau remettre le couvert sur cette histoire d'une nuit se qui eut le don d'agacer plus que de raisons Quinn. Celle-ci attendit alors qu'il eut terminé pour lui répondre, toujours aussi sèchement et froidement :

- Ma petite Quinny? Mais tu me prends pour quoi? Je ne fais pas partie de ta petite cours de filles qui viennent quand tu siffles, c'est dans tes rêves tout ça. J'ai été assez idiote pour tomber dans tes bras une fois et je le regrette amèrement aujourd'hui.

C'est alors que Drew reprit son petit discours et lorsqu'il déclara qu'elle pouvait en être fière que de faire partie de cette liste, aussi longue que la langue de certaines filles sur son passage, de filles ayant couchées avec le *Beau Gosse*; le sang de Quinn ne fit qu'on tour et elle était alors sur le point de le gifler lorsqu'elle se ravisa pensant que c'était lui accorder trop de considération pour lui faire ça. Elle le regarda alors droit dans les yeux, avant qu'un sourire et même qu'on petit rire sortit de sa fine et délicate bouche :

- Fière? Si je dois être fière de quelques chose, c'est bien de n'être tombée dans le panneau qu'une seule et unique fois ... encore heureux pour moi, sans conséquences. Maintenant je sais très bien à quoi m'en tenir et vois tu je n'en suis que plus heureuse; sur ceux, soit tu me laisses passer et tu m'oublies, soit quelques rumeurs pourraient courir sur ton compte très rapidement.

Il voulait jouer la provocation, seulement il ne s'attendait peut-être pas à avoir en face de lui une jeune fille n'ayant assurément pas froid aux yeux et pas si innocente que cela à priori. Mais ça Drew allait surement s'en rendre compte s'il continuait son petit manège avec la jolie Quinn, et certainement à ses dépens d'ailleurs.

me fuis pas, je sais que tu m'aime !


La journée s’annonçait plutôt bien. La voire s’énerver de la sorte en essayant de ne pas m’accorder trop de considération pour éviter de me faire plaisir. C’était la première fille qui réagissait comme ça, car je sais qu’un bon nombre de filles rêverait que je leur cours après de cette façon même si c’était pour faire mon chieur, mais cela ne m’intéressais pas. Je voulais entreprendre ce genre de petit divertissement avec une fille qui n’a pas froid aux yeux, qui a du caractère et qui surtout, ne me supporte pas. Sinon à quoi ça rimerait vraiment ? Quinn se trouvait justement être la fille parfaite et le destin avait voulu qu’on se rencontre d’une manière ou d’une autre et a voulu qu’il se passe quelque chose entre nous. Il y a des jours comme ça, ou on ne peut rien faire contre son prétendu « destin », mais la blondinette était persuadé que si. Quitte à remettre la faute sur son inconscience et à l’alcool. Ha…remettre la faute sur cette délicieuse boisson, je trouve ça vraiment pitoyable, mis voilà, malheureusement beaucoup de gens essayent de s’en sortir ainsi.

« Ça ne sert à rien de te culpabiliser pour ça. Aucune fille ne peut me résister et figure toi que TU en a fais parti » Dis-je en la pointant du doigt pour montrer de qui je parlais.

Je parlais bien au passé, car à présent elle me fuyait comme la peste. Cela ne me vexait pas du tout, à vrai dire même si parfois ma fierté prenait des coups, c’était satisfaisant de voir une fille en train de se persuadé que je ne lui fais rien. Personne ne me repoussait et ce n’était pas une gonzesse qui allait me faire peur. Je connaissais la personnalité de cette dernière. Elle avait été autrefois dans le même camp que les autres filles aujourd’hui populaires, mais son caractère n’avait pas changé. Elle était toujours prête à tout pour obtenir ce qu’elle voulait et serait prête à tout pour faire en sorte de me faire partir. C’était peine perdue, car ses menaces ne servirait à rien. Si elle venait à s’abaisser à ce niveau là, je ferais sans doute la même chose et sans aucun scrupule.

Etant plus grand qu’elle, je me baissais à sa hauteur afin de lui faire une petite confidence que seule elle, sera au courant. Ma bouche non loin de son oreille je vins lui murmurer quelques mots, toujours dans l’esprit de la provocation.

« A ta place je ne jouerais pas à ce jeu là avec moi, surtout si tu ne veux pas que quelqu’un sache ce qui s’est passé entre toi et moi »

Je me reculais, laissant apparaître mon visage qui n’était pas du tout atteint par ses menaces. Je ne voyais pas du tout quel genre de rumeurs elle pouvait balancer à mon compte. J’en avais déjà vu des vertes et des pas mûrs dans ma vie et même si je déteste qu’on s’en prenne à ma quotte de popularité, je crois qu’elle ne pourrait pas faire grand chose pour me repousser. Après tout elle avait être dans le camp des winners à un moment, elle faisait parti des loosers et sa place, elle l’avait perdue depuis fort longtemps à présent.

Comment un garçon comme lui peut exister de nos jours? Alors que tout le monde parle de *Parité Hommes/Femmes* et d'*Égalité*; et lui sous prétexte que Monsieur Anderson séduit une ou deux filles, il se croit supérieur aux autres et surtout à ces dernières. On croit vraiment rêvé quand on le voit et qu'on l'entend se prendre pour un pacha dans les couloirs et regardait de haut ses *victimes*, Drew se prend vraiment trop au sérieux et ça a toujours eu le don d'énerver notre Quinn Fabray. Après tout oui elle l'assume, elle a craqué une fois à sa belle gueule, une seule et unique fois, lors d'une soirée à laquelle elle s'ennuyait à mourir et dans laquelle elle a enchaînait les verres de punch (certainement trafiquait par certains rigolos) et c'est ainsi que pas vraiment claire dans ses idées, elle a finit par craquer. Mais à vrai dire, elle ne s'en souvient même pas et d'ailleurs c'est beaucoup mieux ainsi, et puis même si elle était totalement lucide, Quinn est persuadé qu'elle ne s'en souviendrait de toute manière pas car un célèbre proverbe dit : "Celui qui en parle le plus, en fait le moins!" et elle est quasiment certaine qu'il va comme un gant au grand benêt qui se trouve devant elle maintenant.

- Me culpabiliser? Tu prends vraiment tes rêves pour des réalités, je ne suis coupable de rien du tout! Oui j'ai couché avec toi une fois, si ça te fait plaisir je peux même le dire à haute voix en plein milieu de ce couloir ...

Bien sûr lorsqu'elle disait ça, elle ne s'imaginait pas une seule seconde faire une chose pareille mais si c'était là le seul moyen pour qu'il arrête de l'emme****, elle le ferait alors volontiers. Après tout, la rumeur se répandrait comme une trainée de poudre jusqu'à temps qu'une autre prendrait la place et on oublierait alors très vite la première et puis, Quinn sait qu'elle ne serait pas la seule dans ce cas. Mais pour le moment, elle restait là impassible devant cette grande andouille et son sourire niais; il lui envoyait des phrases qu'elle écoutait à peine jusqu'au moment où il la menaça à son tour. Piqué au vif, le jolie blonde répliqua sans ménagement :

- Qui te dis que les personnes autours de toi ne le savent pas déjà? Tu sais les rumeurs ici vont tellement vite que tu serais surpris de savoir le nombre de personnes déjà au courant. Et quand bien même tu le dises toi même, je serais m'en relevé toute seule.

Quinn continuait de le regarder droit dans les yeux, sans les baisser d'un iota, elle n'avait pas peur de lui et savait qu'elle serait prête à faire face à tout; surtout avec ses amis du Glee Club avec elle.

me fuis pas, je sais que tu m'aime !


Je ne comprenais pas son but de me fuir et de nier la soirée si en fin de compte elle l’assumait entièrement. Quinn devait être une fille qui se cherchait encore et qui malgré ça, elle se trouvait complètement perdue. En rejoignant le glee club elle avait tout perdu et j’en étais sûr qu’au fond d’elle elle le regrettait. Après tout nous pouvions très bien avoir une seconde famille et avoir énormément d’amis sans rejoindre un club totalement ringard, mais soit, si c’était sa décision je n’en avais que faire. Contrairement à ce qu’elle pouvait penser c’était loin d’être un rêve, je ne faisais que constater. Je continuais toujours de rire intérieurement, si elle savait que je serais très bien capable de lui faire avouer. Tout serait très simple, mais j’avais peur que plus personne ne s’en soucis par la suite et ça lui ferait beaucoup trop plaisir. Mais j’étais beaucoup plus malin que je ne pouvais le paraître. J’hésitais quand même à prendre la perche qu’elle venait tout juste de me tendre, c’était tellement tentant et j’avais surtout envie de voir jusqu’où elle serait capable à aller pour se débarrasser de moi.

« Et bien tu m’impression ! Je n’attends que ça ! Dans le réfectoire monte sur une table et cris haut et fort que tu as couché avec moi et n’oublie pas de préciser que tu m’adore » Je lui lançai un petit clin d’œil tout innocent avant de reprendre « Après, je te lâcherais. »

J’étais peut-être méchant voir même sadique, mais j’aimais l’être. C’était une image que je m’étais collé depuis mon entré au collège et donc mon arrivé à cette ville. Je devais avouer que ça m’a bien réussit. Je suis canon et populaire et malgré mon caractère de chieur je suis tout de même arrivé à me faire de vrais amis, d’autre ne sont que des bouches trous. Malgré ma popularité j’avais énormément d’ennemi et elle avait raison, les rumeurs filaient à une vitesse grand V. Devrais-je avoir peur ? Je la regardais de haut en bas et pouffa de rire. Je la voyais bien me tenir tête et ne lâcher en aucun cas mes yeux, je faisais d’ailleurs pareil.

« Et je peux savoir quel genre de rumeur une petite blondinette comme toi peut lancer ? Je serais bien curieux de le savoir tient »