On était déjà le 22 Décembre... Le temps restant à Noël se comptait à présent en jours. Malgré ses seize bougies fièrement soufflées, Cléophaa appréciait cette fête qui donnait l'occasion aux familles de se retrouver et de se réjouir et qui traçait de beaux sourires sur les lèvres des petits et des grands. Elle-même n'échappait à la règle. D'humeur souvent joviale, on était peu habitué de la voir sans son adorable sourire. Mais là, la proximité des fêtes semblait avoir eu un plus grand impact sur elle. Cléo rayonnait tout simplement et semait la joie autour d'elle. Bavarde et animée, elle semblait ne pas s'arrêter de parler de la magie de Noël, fredonnant parfois des comptines et s'extasiant sur la neige qui tombait en gros flocons, recouvrant les toits des maisons à la manière de sucre glace. Malgré le fait que les cours soient en arrêt et qu'elle avait besoin de se reposer, la jeune fille ne manquait jamais de se lever aux aurores pour profiter de la beauté matinale qu'offrait la jolie ville de Lima recouverte d'un manteau blanc éclatant.

Ce jour-là, encore, la routine ne figurait pas parmi son programme. Cléophaa s'était levée vers sept heures trente, avait endossé son manteau confortable qui la tenait au chaud. Une longue écharpe était enroulée autour de son cou frêle et sa tête recouverte d'un bonnet aux couleurs chaudes. Ses gants la protégeait aussi du froid. Elle avait grande envie de faire du vélo mais la peur de glisser la retint de satisfaire ce caprice. Aussi, elle préféra marcher.

Tandis qu'elle suivait le cours de ses pas, Cléo se rappela que sa liste de cadeaux de Noël n'était pas encore complète. L'idée d'aller au centre-commercial pour finir sa tâche la réjouissait mais y aller seule ne lui convenait pas vraiment. Naturellement ses pensées se tournèrent vers Drew, celui qui occupait principalement son esprit depuis bien longtemps déjà. Se mordillant la lèvres inférieure, elle ôta son gant pour extirper son smartphone puis envoya un SMS à son meilleur ami : "Drewchou, ça te dirait de me retrouver vers 16h30 au North Hills Mall pour faire quelques achats de Noël ? On pourrait se faire un ciné, après. xoxo Cléo" La réponse ne tarda pas à arriver, les yeux de la jeune fille brillèrent de plaisir.

Elle ne tarda guère à rentrer, prit un bain chaud, déjeuna puis passa le reste du temps près du feu de la cheminée plongée dans un livre sur l'art. Ensuite, lorsque seize heures sonna à la grosse horloge de grand-mère qui occupait un coin du salon, Cléophaa se décida à remettre ses habits chauds pour braver de nouveau le vent. Encore une fois, elle dénigra complètement la voiture qui reposait dans le garage. Son regard s'arrêta, envieux sur le vélo puis, sans hésiter d'avantage, elle sauta sur la selle et pédala joyeusement jusqu'au centre commercial. La jeune fille arriva cinq minutes à l'avance. Elle prit le temps de mettre son cadenas antivol avant de se diriger vers le grand bâtiment. Aucune trace de Drew, pour le moment. Les mains dans les poches, Cléophaa fit les cent pas en l'attendant, afin de se réchauffer un peu.

I wish you a Merry Christmas


J’aimais bien noël, ça pouvait encore passer même si je préférais recevoir des cadeaux que de devoir en donner. Ce que je détestais le plus au mois de décembre c’était le froid et la neige qui tombait par flocon. J’avais toujours peur de glisser et de me ridiculiser devant des piétons, mais la plupart du temps je prenais la voiture. Ce qui en soit n’était pas moins dangereux, car les accidents augmentent par dizaine vers la fin d’année. Mais bon, jusque là il ne m’était encore jamais rien arrivé et ce matin, je m’étais d’ailleurs motivé pour me lever et sortir pour aller me chercher un paquet de clope dans mon bureau de tabac que je connaissais bien. Par-dessus mes vêtements j’avais pris le soin d’enfiler ma veste en cuire et un bonnet, mais rien de plus ne voulant non plus pas faire concurrence avec le bonhomme Michelin.
Le froid m’avait glacé tous mes os et j’avais presque regretté de ne pas m’être couvert un peu plus. C’est pour cette raison que je ne m’étais pas attardé et quand vingt minutes j’étais déjà rentré chez moi pour me préparer un bon café dans les mains.

Pour m’occuper, je m’étais installé sur le canapé, en regardant les programmes de noël qui passait à la télévision. Je fus vite dérangé par mon téléphone portable qui c’était mit à vibrer pour me prévenir que j’avais un nouveau message. C’est d’un air un peu fatigué de ne rien faire, que je l’attrapais, mais en voyant le contenu et le destinataire, un long sourire s’affichait sur mon visage. Je ne m’attendais pas vraiment à recevoir un message de sa part et même si j’étais pris d’une flemme immense, je m’obligerais à aller au centre commercial juste pour faire les courses de noël avec ma meilleure amie.
Ma maison avait déjà deux, trois décorations de noël que mes parents avaient déposés par-ci, par-là, en ajoutant l’un des plus beaux sapins pour se vanter au près des clients. Quant à moi, je n’avais pas du tout participer aux préparatifs, mais devrais sûrement penser aux cadeaux que j’allais acheter, car il ne me restais plus que deux jours.

À seize heures trente, je sortais de chez moi muni d’exactement la même chose que ce matin n’ayant sûrement pas compris la leçon, et m’empressais de démarrer ma voiture qui avait eu un peu de mal au démarrage. Je devais déjà être en retard, mais elle avait l’habitude avec moi. J’espérais juste qu’elle ne m’attendait pas de hors, mais j’avais tout faux. Je me gara et fonça vers elle ne supportant pas de l’à voir se geler ainsi. « Fallait m’attendre à l’intérieur, t’es folle ! » C’était toujours sympathique comme « bonjour », mais c’était du moi tout craché. C’est donc sans plus attendre que je pénétrais avec elle dans les galeries marchandes pour passer une bonne après-midi.

Un regard vers sa montre lui fit savoir que Drew était en retard de sept bonnes minutes. Mais Cléo ne s'en formalisa pas ; elle connaissait les habitudes de son ami et savait qu'il était parfaitement normal qu'il ne soit pas tout à fait à l'heure. La neige recommençait à tomber et se logeait en douceur sur les épaules de la brunette. Cléophaa ne fit aucun effort pour l'éloigner. Elle continuait de marcher de long en large, les mains glissées dans ses poches, le regard mobile et attentif même si elle semblait plongée dans ses pensées. Ses yeux sombres embrassait l'étendue du paysage enneigé devant elle ; elle observait tour à tour les personnes, les arbres et la rue principale qui était bondée en raison des fêtes qui approchaient. Son regard s'arrêta sur une petite famille, remarquant surtout le petit garçon qui semblait tout excité qu'elle, courant au-devant de ses parents en bavardant joyeusement. Il croisa un regard, elle lui adressa un sourire et un signe de la main. Le petit sembla un peu gauche, sourit timidement puis revint sur ses pas pour attraper jalousement la main de sa mère. Cléophaa ne put s'empêcher de rire à ce spectacle qui lui rappelait curieusement son enfance.

C'était si amusant d'observer les autres, d'essayer de deviner leurs habitudes de vie, les liens qui les unissaient... Une sorte d'histoire qu'on écrit soi-même. Un sourire se logea sur les lèvres de la jeune fille avant qu'elle ne soit arrachée de ses pensées par un crissement de pneus puis un claquement de portière. Cléophaa n'eut même à se tourner pour deviner que son meilleur ami était arrivé. Elle l'accueillit avec un grand sourire, se prépara à courir vers lui mais il l'avait déjà rejointe. Heureusement parce qu'elle aurait pu facilement se retrouver les quatre fers en l'air. Cléo n'avait même eu le temps d'ouvrir la bouche pour le saluer que sa voix agacée la coupa dans son élan. Malgré tout son sourire ne disparut pas, elle répondit, l'air taquin :

« Je me demande qui est le plus fou de nous deux... Tu te promènes avec une simple veste sur le dos ! Ne viens pas te plaindre si tu tombes malade ! » Il ne portait même pas de gants, ses mains devaient être gelées. Cléophaa secoua la tête, sachant d'avance qu'il n'en ferait qu'à sa tête. Une moue pensive prit la place de son sourire, tandis qu'elle continuait sur un ton plus sérieux : « Je m'amusais à regarder les gens passer... Puis la neige tomber. C'est juste magnifique, j'aimerais que l'hiver ne s'arrête jamais. J'aime avoir froid, tu sais... C'est une sensation "spéciale"... bref, je me comprends. Tu n'aimes pas l'hiver toi, si ? » Elle eut un léger rire avant de dire : « Allez, rentrons avant qu'on se transforme en glaçons ! »

Bien souvent, Cléophaa ne pouvait s'empêcher de partager la moindre de ses pensées avec lui. Il devait être habitué l'entendre dire des choses absurdes, de supporter son bavardage intensif. Mais c'était signe qu'elle allait bien. Cléo silencieuse n'était pas elle-même, elle n'était calme que lorsque des pensées sinistres l'habitaient. Mais ce n'était pas le cas aujourd'hui. La seule présence de Drew à ses côtés la faisait rayonner de plaisir.

Sans plus attendre, les deux amis se glissèrent par la porte automatique du North Hills Mall, prêts à faire leurs courses. Le centre commercial était assez bondé. On les bouscula un peu. La jeune fille attrapa le bras de son ami et zigzagua énergétiquement entre les clients pour se frayer un chemin jusqu'à un côté délaissé par les gens. Elle dit dans un souffle, en se mettant sur la pointe des pieds pour visualiser l'étendu du problème : « Quelle idée de venir deux jours avant Noël, tout de même... On aurait du s'y prendre plus tôt. » Cléophaa devait faire bien attention où elle mettait les pieds. Le champ vaste des boutiques allait lui faire perdre la tête ; heureusement qu'elle avait dressé une liste sinon elle serait complètement perdue.

« J'ai repéré une chemise qui plairait bien à mon père, l'autre fois... Ça ne te dérange pas qu'on commence par une boutique de vêtements ? »

Puis ce serait l'occasion pour acheter la belle robe violette sur laquelle elle avait flashé l'autre fois ! Un sourire innocent se dessina sur ses lèvres alors qu'elle penchait doucement la tête sur le côté, attendant qu'il réponde à sa proposition.

I wish you a Merry Christmas


Arrive avec dix minutes de retard, la ponctualité n’était vraiment pas mon truc. Cléophaa avait à présent l’habitude mes retards à répétition et ça avait même l’air de l’amuser maintenant. Valait mieux en rire qu’en pleurer, mais je m’en voulais quand même de ne pas avoir réussit à arrivé à l’heure ce jour-là. L’à voir attendre dans le froid en faisant les cent pas, avec cette neige qui tombe à n’en plus finir me ferait me sentir coupable si elle venait à attraper un rhume. Mon agacement pouvait se lire sur mon visage, mais vu qu’un rien pouvait m’agacer surtout quand je venais à être en retard pour un rendez-vous avec Cléo, cela ne l’étonnais même plus. Je ne pouvais même pas l’à sermonner, car je n’étais pas mieux avec ma simple veste en cuire et mon bonnet ce qui me fit esquiver un léger sourire. « Mais moi je suis un homme, je suis fort, c’est pas de la neige qui va me faire peur » Je disais ça, mais je regrettais beaucoup de ne pas avoir pris des gants, même si j’avais fait le chemin en voiture.

Elle semblait être complètement émerveille par toutes ses lumières et cette magie de noël. Une vraie enfant et je trouvais ça vraiment adorable. Nous étions beaucoup différent tous les deux, à tel point que moi je ne pouvais pas supporter l’hiver contrairement à elle, ce qu’elle avait deviné, mais elle n’en était plus très sûr. « Non je déteste l’hiver. Il fait froid, il fait pas spécialement beau en plus. Tu vois je préfère me balader à t-shirt à manche courte au lieu de devoir mettre vingt pulls » Il n’y avait aucun doute là-dessus, l’été restait l’une de mes saisons préféré. En plus, c’était la période où les filles mettaient le plus de mini jupe et de mini short, au lycée. Je ne pensais pas qu’à ça, mais il est vrai que ça ne m’échappais pas.

Cléophaa à mon bras, nous avions beaucoup de mal à avancer. Tout le monde s’était empressé d’aller acheter les derniers cadeaux pour toute la famille. J’avais du mal à regarder où j’allais et mon amie manqua même de tomber. Avoir un accident quelques jours avant noël serait vraiment dommage. Sachant qu’elle n’était pas spécialement très douée, je l’à rattrapait à chaque fois de justesse à croire qu’elle ne tenait pas vraiment sur ses jambes, ce qui eu le dont de me faire sourire.
Nous aurions quand même dut prévoir cette sortie une semaine avant, car ce n’était pas la meilleure idée que nous avions eut et c’est à ce moment-même que nous nous en apercevions.

« Non du tout. » répondis-je un sourire aux lèvres, à sa question. « Je te suis, nous irons où tu veux ! Je suis ton chevalier servant pour cette après-midi ! »

Je me mis alors à chercher le magasin dont elle me parlait et nous avions pas d’autre choix que d’avancer cette grande foule afin de le trouver. Je n’aimais pas spécialement faire les magasins, trouvant toujours ça ennuyant. D’ailleurs les seules choses que j’achetais en général c’était des montres Rolex dont j’en avais pas vraiment l’utilité, car j’avais tout simplement la flemme d’aller choisir et essayer des vêtements. Contrairement aux filles qui passaient leur temps à faire ça. À croire que ça en était devenu une activité et plus une utilité.

Son côté frimeur, l'air arrogant qu'il adoptait de temps à autre, sa tendance à pousser les autres à bout, ses multiples conquêtes, Drew n'avait pas le caractère d'une personne avec qui on pourrait entretenir une relation sans coups de gueule. Les filles semblaient être attirées par ce genre de garçons comme des papillons par la lumière. Contrairement à elles, Cléophaa les évitait depuis son adolescence mais le jeune homme avait passé en exception. Il faut dire qu'elle avait réussi à percer le côté apparent de son compagnon pour découvrir une personne à qui les qualités ne manquaient pas. Il était abordable, divertissant, attentif et protecteur. Il était aussi indomptable et n'en faisait qu'à sa tête mais c'était ce qui faisait son charme. Contrairement aux jeunes filles qui le poursuivaient avec acharnement, Cléo n'avait jamais essayé de le changer, l'acceptant avec ses qualités et ses défauts. Elle se résignait au rôle de meilleure amie qu'il lui réservait sans révéler ce qui tourmentait depuis si longtemps son cœur. Seule elle savait les vrais sentiments qu'elle lui témoignait.

Encore, il se montrait légèrement macho alors qu'il la grondait pour être restée dehors fort longtemps. La brunette ne se sentit guère vexée qu'il lui ait fait la morale, au contraire, son attention la toucha. Aussi, tandis qu'il lui expliquait qu'il pouvait résister au froid bien plus qu'elle, elle lui adressa son sourire le plus éclatant. Un long discours s'en suivit. Cléophaa monopolisa la parole, exprimant toute sa joie de se trouver en hiver. Drew ne partageait pas son point de vue. Pour lui, la saison chaude était bien plus pratique, côté habits. La demoiselle agréa à son opinion avec un sourire au coin : « C'est sûr que ce n'est pas très facile de se déplacer avec vingt couches de vêtements ! Mais bon, chaque saison a son charme. Puis, il me tarde d'avoir un peu de soleil, aussi ! » Sur ces bonnes paroles, les deux jeunes gens se glissèrent par la porte du centre commercial afin de commencer leurs achats.

Ensemble, ils regrettèrent de ne pas être venus plus tôt dans la semaine. Le bras passé autour de celui de son ami, Cléophaa marchait à petits pas. Il était difficile de rester concentré sur son chemin avec toutes ces vitrines brillantes qui clamaient des "Merry Christmas" aussi grands les uns que les autres. Les décorations, les guirlandes de mille couleurs attiraient les regards et le retenaient longtemps. Puis, le fait qu'il y avait trop de monde n'arrangeait rien. Par deux fois, grâce à l'assistance de Drew, Cléo échappa à l'accident. Elle se promit de faire plus attention et regarda devant elle.

Drew avait acquiescé à sa demande. La brunette lui répondit avec un sourire, sachant l'avis de la plupart des garçons sur le domaine qu'elle affectionnait : « T'inquiètes, ça ne sera pas long. Après, on peut aller où tu veux. Tu as déjà pensé à des idées de cadeaux ? » L'idée était qu'ils réussissent à rejoindre le magasin de vêtement qui offrait pas mal de choix intéressant. Cléophaa dirigea son ami comme elle le pouvait. Enfin, ils immergeaient de la foule et entrait dans la boutique dont la vitrine clamait les différents soldes qu'elle proposait, en plus de l'éternel "Joyeux Noël !".

Les deux amis longeaient le compartiment enfants avec l'idée de rejoindre celui des adultes pour acheter la chemise dont avait parlé Cléophaa. Mais le regard de la demoiselle se posa sur un déguisement de père Noël prévu pour un enfant de quatre à cinq ans. Les yeux de la jeune fille brillèrent alors qu'elle s'exclamait : « C'est trop mignon ! Je voudrais un petit frère juste pour le voir porter ça ! » Elle eut un petit rire en remarquant que la plupart des vêtements connotaient aux fêtes. Habilement, elle se mit sur la pointe des pieds pour attraper un bonnet de père Noël rouge avec l'habituel pompon blanc. A la manière d'un prédateur, la latine regarda Drew avec un petit sourire qui en disait long puis sans lui laisser le temps de résister, elle extirpa délicatement le bonnet du jeune homme pour poser le nouveau sur sa tête. Cléophaa fit un pas en arrière pour admirer son compagnon avant de dire d'un air satisfait, sa voix dévoilant sa tendresse naturelle : « Tu es adorable ! ♥ On devrait prendre des photos ! Je me demande s'il y a un photomaton par ici... » Oui, Cléo était une des rares personnes qui pouvait se permettre de se comporter ainsi avec lui.. Bon elle n'en profitait pas.. enfin un peu, mais pas exagérément !

I wish you a Merry Christmas


L’hiver rassemblait tellement de choses pas pratique telle que les tonnes de vêtements à mettre, le froid, les glissades à cause du verglas et j’en passe. Mais ça pouvait aussi être une période agréable en pensant aux fêtes avec les amis, les câlins qui nous réchauffent et sans oublier les vacances de deux semaines ! Même si en été nous possédons des vacances de deux mois. Enfin, chaque saison possède son charme qui a le don de nous séduire, car même moi j’avoue être tout émerveillé devant ses centaines de lumières reflétant à chaque fois noël, pour nous rappeler tout le temps, que nous sommes en retard pour les cadeaux.

Elle pouvait être longue dans les magasins, avec elle ça ne me gênais absolument pas. J’aurais l’occasion de regarder dans les rayons si quelque chose pourrais plaire à un de mes amis. Je n’avais encore fait aucun cadeau mise à par celui de Cléo au quel je m’étais pris un mois à l’avance pour être sûr de ne pas l’oublier et de le recevoir dans les temps. Cette fillette comptais tellement énormément dans mon cœur que ça en devenait presque louche. Car oui, d’habitude je n’entretiens pas ce genre de relation avec les filles et encore moins avec les filles jolies et c’est d’ailleurs pour cela que pleins de personnes se sont étonnées au tout début et qu’ils étaient persuadés que je me servais d’elle. Encore heureux que notre amitié est plus forte que toutes ses rumeurs. «  Non, je verrais une fois sur ma place » Dis-je en souriant. « Et toi ? »

Je me demandais si Cléophaa avait déjà trouvé mon cadeau, mais la curiosité ne rimerait à rien, alors je préférais me taire et la laisser faire ses achats tranquillement. Je regardais les divers rayons devant lesquels nous passions. Je tournais mon visage vers mon amie en entendant ses paroles. Un petit rire attendrit sorti de ma bouche. Si Cléophaa serait un peluche, elle aurait déjà fini écrasé sous des tonnes de câlins (a), mais elle n’avait pas tort, tous ses petits déguisements taillé spécialement pour les enfants étaient tout simplement adorable et moi ça ne me donnait pas envie d’avoir un petit frère, mais plutôt un enfant, pour l’habiller à notre guise. Je gardais mes pensées pour moi et me réveillais quelques minutes après en m’apercevant que mon bonnet venait d’être remplacé par celui du père noël. Elle avait de la chance d’être elle, sinon je ne sais pas si j’aurais tiré la même tête. « Je suis pas sûr de vouloir prendre des photos avec cette tête là » Dis-je en rigolant.
Je m’emparais à mon tour d’un bonnet de père noël avec quelques étoiles accroché sur la fourrure qui, quand on appuie sur un micro bouton, s’allume. Je le mettais de ce pas sur sa tête, le sourire aux lèvres. « La mère noël et le père noël ! » Dis-je très fier de moi.