Je suis obligé de faire ton interview là ? Car je n’ai pas vraiment de temps à te consacrer ? Mais bon si tu n’en a pas pour le temps je veux bien t’accorder cinq minutes. Pas une de plus, ni une de moins. –Regarde sa montre et met le chronomètre- Allez…top c’est parti !

Bon alors une anecdote drôle de moi étant petit ? Laisse moi rire, tu crois franchement que je vais te raconter quelque chose qui pourrait dégrader ma réputation alors que ça va passer dans le journal ? Rêve ! Question suivant steuplait !

Hum…bah j’habite ici depuis pas mal d’année quand même. J’ai fais mon collège ici ainsi que mon lycée sinon je ne serais pas devant toi, mais sinon ouais ça peut aller. Bien sûr ça ne vaut pas les îles des Maldives, mais bon je crois que là bas il n’y a pas d’école alors entre nous...je n’ai pas vraiment le choix. Mais on retrouve un peu les mêmes choses. Les belles filles voyons, bon après faut juste savoir faire le trie ici.

Bande de looser ! –rigole- Non sérieux, ils sont d’un pathétique et d’une naïveté que j’ai peine à les voire. Ils essayent de faire des semblants de chansons, se dandine en espérant que ça ressemble à de la danse, mais vous savez, j’en suis sûr que le roi de la danse et la reine de la chanson, s’il en existe, ils sont en train de se retourner dans leur tombe.

Ha parce qu’ils font une révolution eux ? Je n’étais pas au courant. Ha…tu veux parler du moment où ils ont essayé de faire une représentation pour recruter du monde et tout dans le réfectoire ? Ha ouais ils m’ont coupé l’envie de manger, merci beaucoup –’.
Non mais sérieusement, ils faderaient peut-être leur dire que se mettre encore plus de l’avant de la sorte aggrave leur cas et qu’ils se ridiculisent encore plus tu ne pense pas ?

Je serais riche les yeux fermer en n’en branlant pas une, j’aurais toutes les pieds et elles me supplieront de leur accorder ne serait-ce qu’une seconde d’intention, mais j’aime ça. Je ne me vois pas artiste. Peut-être mannequin si des agences me récompense avec de très gros chèques, mais je ne m’inquiète pas pour mon avenir, c’est de loin ma priorité numéro un. Alors, si ça t’inquiétais tu peux maintenant dormir l’esprit tranquille mon choux.

Ha ! Désolé les cinq minutes se sont écoulées ! A plus ! –disparait dans la foule présente dans le couloir-

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